"FRONTSOCIAL#03"

 

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Droit de réponse adressé à Regardactu  le 11/07/2017, suite à diffamation envers le syndicat CNT 03

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Bonjour, 


Nous apportons un droit de réponse aux mensonges débités à longueur d'articles à notre encontre sur votre site, voir le lien ci-dessous:


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http://www.regardactu.com/2017/07/la-cnt-appelle-a-un-rassemblement-au-nom-du-front-social.html


En effet  quand nous parlons de bureaucrates, nous ne parlons pas des élus de base, D.S., D.P., etc. contrairement à ce que vous affirmez en interprétant nos communiqués pour 
mieux nous dénigrer.


Nous parlons de, la définition du dictionnaire Larousse: 
"Personne employée dans les bureaux d'une administration, d'une entreprise, qui exerce son pouvoir de façon abusive." Dans ce cas, d'un syndicat, et étant coupé de la réalité du monde du travail et donc de la base des syndiqué(e)s qui triment pour un salaire de misère.


Les directions,(bureaucratie), des  confédérations syndicales, reconnues par l’état bourgeois aux ordres du patronat, sur qui porte maintenant la responsabilité de la situation, doivent arrêter de simuler avec lui une «concertation» bidon.

Pour le moment, effectivement nous organisons seul en tant que syndicat dans l'Allier, mais avec des militants de base d'autres syndicats, d'associations etc.

Nous n'avons aucune prétention à être "l'avant garde éclairée" de qui que ce soit contrairement à certains "révolutionnaires" sans cravates mais soumis à l'état bourgeois puisque siégeant à l'assemblée d'une république qu'ils ne reconnaissent pas puisque ces derniers appelant à une VIème république ou autre.


Cherchez l'erreur!


"Pour autant, la CNT Allier n'a pas contacté les autres organisations syndicales"... Effectivement nous nous adressons à la base des syndicats, donc aux salarié(e)s qui ne souhaitent pas attendre le mois de septembre pour inverser le rapport de force.


Car au mois de septembre, il sera trop tard.


Nous sommes surpris de votre indignation!


Lors des dernières manifestations contre la loi travail, nous avions à plusieurs reprise contacté les autres orgas, aucune d'entre elles nous a répondu alors que nous étions partie prenante de ce mouvement, mis à part une seule organisation qui nous a soutenue, lorsque l'on nous a refusé la parole, pas toute les fois il est vrai.


Qu'y a t'il de pire que de vouloir garder un mouvement fonctionnant horizontalement sans aucun sauveur suprême?


Nous avons une autre conception du syndicalisme.


Historiquement, la CNT a deux références, le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme.

1) Le syndicalisme révolutionnaire
Le syndicalisme révolutionnaire de la CGT d’avant 1914-1918 a été bâti en grande partie par des militants issus de l’anarchisme (Pouget, Griffuelhes, Pelloutier) avec certains principes hérités de cet anarchisme (la démocratie directe), mais en rupture avec l’organisation politique. Il a développé des modes d’action propres, notamment la grève générale expropriatrice. Le syndicalisme révolutionnaire est né face au développement d’un anarchisme individualiste exaltant la valeur de l’individu au détriment de la société humaine, et usant paradoxalement de l’arme terroriste instrumentalisant la vie humaine. Le syndicalisme révolutionnaire, s’il a interprété l’analyse économique marxiste, s’est également construit contre les partis politiques. Le premier combat de la CGT naissante a été d’empêcher son instrumentalisation par les partis. Sa défaite, après 1918, sera concrétisée par la victoire du courant social-démocrate puis léniniste. En 1926, la CGT-SR reprend le flambeau du syndicalisme révolutionnaire jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

2) L’anarcho-syndicalisme
La seconde référence de la CNT, c’est l’anarcho-syndicalisme de la Confederación Nacional del Trabajo, qui s’affirme, de 1910 à 1936, comme la principale organisation révolutionnaire espagnole. Contrairement à la plupart des États industriels occidentaux, la bolchevisation des courants révolutionnaires (qui fait suite à la création de la IIIe Internationale) est un échec en Espagne. Le syndicalisme espagnol invente le projet de société communiste libertaire : la reconnaissance du groupe humain – et non de l’individu – comme base d’organisation sociale, mais selon des principes autogestionnaires, sans délégation de pouvoir. Les collectivités d’Aragon et d’ailleurs ont été la réalisation historique de la CNT hégémonique (2 millions d’adhérent-es) dans la période révolutionnaire et antifranquiste de 1936-1939.

S’unir pour ne plus subir!

Contre les ordonnances et l’état d’urgence!

Guerre sociale au capital!

En vous souhaitant bonne réception.

Pour la CNT 03 Front Social

Clément et Juani